Casse-tête

Comment l’Afrique peut-elle surmonter cette crise au Covid-19? Crise chinoise, anglaise, sud-africaine ou brésilienne pour ce que l’on en connait à ce jour.

Crise, oui crise.

Au Nigéria, 79 % des personnes sondées ont fait état de pertes de revenus et 42 % ont indiqué avoir perdu leur emploi. L’Afrique subsaharienne connaitra sa première récession depuis 25 ans. C’est-à-dire, pour mieux comprendre l’ampleur du phénomène, que plus de 60% de la population ne connaissait pas ce genre de difficulté. Ô, elle, la population, connaissait des difficultés, mais pas celle de la récession à tous les niveaux de la société. Et  elle n’était pas prête.

N’était pas prête à quoi? Que 13 millions d’africains vont passer sous le seuil de pauvreté. Le terme reste très technique, mais cela veut dire de disposer de moins de 1000F CFA par jour pour se nourrir, se laver, se déplacer, se soigner, communiquer, s’éduquer, s’habiller. Moins de 1000F. Cela dit, je vous parle, selon les études des experts, de 13 millions, mais d’autres études en prévoient 50 millions avec des enfants privés de classe et qui ne reprendront sans doute jamais le chemin des savoirs.

Jamais le chemin des savoirs, c’est-à-dire analphabète. Analphabète avec tout ce que cela entraine: manque d’autonomie, incapacité à se protéger contre les dangers, comme à lire pour s’informer et apprendre.

Que faut-il faire?

Soyons honnêtes, pas pour empêcher cette pauvreté qui de toutes façons, va arriver. Mais pour en sortir différemment. C’est-à-dire d’arrêter d’être les traines misère de la planète, de vivre d’aides, de subventions et autres.

Il faudrait tout d’abord décider de le faire ensemble, puis de se sacrifier pour les générations à venir. Se sacrifier? Oui, accepter de ne pas recevoir pour soi-même, mais de s’investir corps et âme pour les autres.

Un jour, une personne demanda à un Tsadikim pourquoi le Messie n’était toujours pas venu. Le Tsadikim lui répondit qu’il ne nous avait pas trouvé. Mais comment cela est-il possible? Parce que nous ne nous sommes pas, encore, élevés à sa hauteur.

C’est peut-être ça que nous y gagnerons en nous sacrifiant pour une Afrique prospère, leader et fière d’elle-même.

Prenez bien soin de vous 

jean mismeCommentaire