NEW WORLD

Depuis combien de temps disons-nous au maquis, entre collègues au bureau, en réunion, sur les réseaux, entre copines que nous devrions changer notre façon de penser, de faire, d’agir?

Personne ne se souvient depuis combien de temps, car nous pourrions facilement rétorquer depuis toujours. Eh bien, aujourd’hui, l’environnement nous pousse à le faire. Oh! Nous n’y sommes pas obligés. Nous pouvons tout simplement après avoir confiné, déconfiné lentement, puis crié victoire quand il n’y aura plus de malade diagnostiqué, reprendre vite, mais alors très vite notre vie d’avant. Et basta, on oublie. Oui mais, notez bien sur vos agendas, je vous promets une nouvelle crise sanitaire, financière, économique, environnementale ou autre dans les deux ans. Oui, oui dans les deux ans. Je suis devin? Pas le moindre du monde, je ne m’appelle pas Merlin et je ne travaille pas pour le roi Arthur. Mais je regarde, j’étudie notre histoire, l’histoire du monde et humblement, c’est ce qu’elle m’enseigne.

Et vous voulez que je vous dise, je ne suis pas le seul. M. Zézé, de Bloomfield Investment, soutient que l’Afrique doit entreprendre une profonde restructuration de son économie. Au lieu de se satisfaire ou même de rechercher des aides et autres annulations de dettes qui ne font qu’infantiliser ses populations. Cash, mais pas faux.

Une idée, sortir de l’informel pour élargir l’assiette fiscale? Ça semble logique. Oui mais, faudra-t-il encore éduquer, protéger, accompagner chaque travailleur.

Qui ne connait pas quelqu’un qui a été « obligé » d’ouvrir un compte bancaire pour recevoir sa paye et qui veut le « fermer » dès qu’il ne travaille plus?

Obligé, parce que cela permet une meilleure traçabilité. Fermer, parce que les banques prennent des frais quelles que soient les situations. Compte bancaire, car les monnaies électroniques sont encore trop peu utilisées.

Les Etats Africains, donc nous-mêmes, devraient penser à des modèles adaptés à leurs réalités, c’est fondamental.

On reste à 54 États, où on fait un grand marché? Oui, mais pas que dans les réunions de Chefs d’État. On crée des liens entre les administrations? Ou on reste chacun chez soi.

On continue à jouer au monarque, chacun sur son trône? Où on traverse à nouveau des rivières pour explorer de nouveaux paradigmes?

Prenez bien soin de vous

jean mismeCommentaire