DEMAIN
Regardons un peu par la fenêtre. En France, gilets jaune, grèves pour les retraites, grèves pour le chômage, pandémie, confinement, déconfinement, défilés pour George Floyd ou plutôt pour la reconnaissance de chacun, hausse du déficit, dettes pour les futures générations, …yéeee! On peut dire que ça ne va pas bien. Et dire que le 7 mai 2017, la France venait de se doter d’un nouveau Président et que ce pays semblait pouvoir à défaut de montrer l’exemple, au moins se tailler une belle part de succès.
Nada, nothing, niente, nichts, na inona na inona; et si vous y rajoutez terrorisme, dérèglement climatique, c’est un véritable marasme.
Mais que s’est-il passé dans le Monde depuis le 8 mai 1945? 8 mai, fin de la deuxième guerre mondiale en Europe. Les femmes ont pu ne plus dépendre que d’elles-mêmes, ou presque. Il n’était pas trop tôt. Chacun peut vivre sa sexualité comme il l’entend, ou presque. Liberté de choix. Le commerce s’est développé dans tous les secteurs et chacun peut s’endetter à ne plus pouvoir rembourser, ou presque. Et je peux continuer en parlant des vacances, de l’informatique, de l’automobile, de l’aviation, du ferroviaire, …, mais arrêtons-nous un instant et demandons-nous que restera-t-il de tout cela dans cent, mille, dix mille ans?
Une période, diront les historiens, analystes, économistes où l’économie s’est tellement développée que les gens consommaient, consommaient, consommaient à ne plus savoir qu’en faire. Et du point de vue de l’art, de l’écriture, de la philosophie, du spirituel? Enfin de ce qui reste, de ce qui frappe dans les livres d’histoires. Par exemple, les droits de l’Homme.
Je vais m’autoriser une remarque ou deux. Je considère la liberté de chacun inséparable de l’instruction. Elle est même le premier pavé de la route qui nous mènera où bon nous semble. Et je parle pas d’érudition, ni de bourrage de crâne. Non je parle de la sagesse que je définis comme la force qui permet de mener, pour chaque Homme, une réflexion cohérente avec lui-elle-même; car la vérité appartient à ceux qui iront la chercher et non à ceux qui prétendent la détenir. Franchise, ce n’est pas de moi, mais de Condorcet.
Alors, si nous réfléchissions à mettre l’instruction au centre de tout. On en parle?
Prenez bien soin de vous