Animal ou Humain
Des informations contradictoires ont attiré notre attention. Car dans cette pandémie inédite par le confinement que les gouvernements des États ont imposé à plus de la moitié de population mondiale, ce qui ne s’était jamais vu, on se pose forcément des tonnes de questions. Bien sûr, on nous répond que le taux de mortalité est sans précédent. D’accord. Mais, au fait, pourquoi est-il sans précédent? Sans précédent, ça veut bien dire qu’un taux comme ça, n’était jamais arrivé? Alors, il est sans précédent, juste comme ça ou…? Et aujourd’hui, le « ou » prend forme, car il se pourrait, mais surtout gardons le conditionnel, il se pourrait donc qu’il ne provienne pas d’un pangolin mais d’un accident de laboratoire.
Un accident de laboratoire? Ce n’est pas moi qui le dit, mais le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine. Celui qui a découvert le VIH sida. Donc, le genre d’autorité qui sait de quoi il parle. D’un autre côté, ce n’est pas parce qu’il en parle que l’on va courir tout de suite vers son affirmation.
Donc, nous sommes partis dans une quête des éléments à charge et ceux à décharge.
Pour ce qui est des éléments à charge, oui, on peut prendre un virus et lui injecter d’autres séquences, dit le Professeur Montagnier. Puis il continue « …je ne sais pas si tous les laboratoires font ça, mais c’est possible; car de nos jours, on peut faire toute construction de virus que l’on veut. »
Pour rester dans ce cadre, le Président de la République française, Emmanuel Macron, dit dans une interview à propos de l’épidémie: « Manifestement des choses se sont passées et on ne le sait pas ». Mystérieux et autant inquiétant.
Nouvel élément, on peut signaler que des mesures extrêmement fortes avaient été prises à Wuhan pour contenir l’épidémie. Mesures qui peuvent apparaître logiques dans le sens où la Chine a connu l’épidémie du SRAS et que Wuhan est le lieu où des laboratoires font des recherches sur les vaccins possibles contre les virus.
Mais, par contre, autant les mesures étaient fortes, autant la population n’a pas été prévenue.
On apprend, maintenant, qu’au mois de décembre 2019 les autorités sanitaires de Wuhan alertaient qu’il y avait déjà des cas de transmission interhumaine. Ce qui ne fut communiqué que le 20 janvier par le gouvernement chinois. Pourquoi autant de temps? Pour vérifier? Au vingt-et-unième siècle, siècle du numérique?
Autre élément, le médecin lanceur d’alerte en Chine qui a été dans un premier temps marginalisé, est devenu, maintenant, le martyr de la nation.
Encore une information à ne pas oublier, Moscou, les Philippines, la Corée du Nord, notamment, soutiennent la Chine sur tout ce qu’elle dit et affirme. Pour ne pas la mettre dans l’embarras?
D’un point de vue scientifique, il y a aux États-Unis, à Seattle, une évolution du virus par des mutations. C’est-à-dire que des séquences de l’ARN du virus mutent, certaines même disparaissent et notamment celles qui sembleraient avoir été ajoutées.
Ce qui fait que cela peut modifier le pouvoir pathogène du virus. Car si celui-ci est plus dû aux séquences en question, son pouvoir pathogène peut disparaître. Purement et simplement.
Au bout du compte, on dispose d’une synthèse d’informations, qu’il nous faut analyser précautionneusement avant de s’emballer dans une direction ou l’autre.
Prenez bien soin de vous.
Jean Misme