Dépense ou investissement.

La pandémie du Covid-19 nous amène derechef à nous poser cette question: santé, dépense ou investissement?

Le manque de prévention sanitaire, la multiplication des épidémies depuis le début des années 2000, pour rappel une tous les cinq ans, l’obligation du confinement des populations, du fait du manque de moyens hospitaliers, tout cela nous interroge sur notre rapport financier à la santé. Poste de dépenses et de coûts, tel qu’il était vendu aux populations, il y a encore quelques mois; ou nécessité de changement de paradigme afin de le considérer comme un pilier de l’économie dans lequel il faut, et non pas « on peut » investir.

J’ai donc cherché à compléter l'analyse des professionnels de santé que l’on retrouve tous les jours sur toutes les chaines d’information, par celle, étonnamment silencieuse, des spécialistes de l'assurance-risque, et de professionnels capables de proposer des solutions face à une crise sanitaire de grande envergure. Mais, c’est  aussi pourquoi, j’ai jugé que l'analyse qui pouvait nous être donnée par des spécialistes de la guerre économique, faisait sens.

À l’analyse de ce que chacun de nous vivons péniblement, que disent-ils?

Leur première affirmation pourrait être que les États africains devront, rapidement, répondre à différents défis, comme investir, sur leur sol, dans le secteur pharmaceutique, parce qu’il est indispensable de disposer d’une souveraineté en la matière. Comment peut-on croire, de nos jours, que les populations pourront se contenter de l’insuffisant quand sur tous les réseaux sociaux, la gabegie se partage. Et plusieurs axes de développement sont possibles en la matière: la création de pôles de fabrication, l’encouragement de moyens de distribution innovants, la coopération Sud-Sud, le partenariat public/privé, n’en sont que quelques exemples.

Ensuite, il devrait être mis un coup d’arrêt au départ des futurs possibles personnel de la santé en leur proposant une réelle vision d’avenir, des moyens et des conditions de travail optimales.

Ces quelques pistes, à bien y réfléchir, devrait permettre à notre pays de sortir renforcé de cette crise.

Alors?
À vos idées, à vos créations, à votre enthousiasme et haut les coeurs, créons, car elles ne suffiront pas!