Femmes, je vous aime.

Aujourd’hui, j’ai décidé de célébrer 49,6% de la population mondiale. 49,6%? Oui, vous mesdames. En m’adressant aux 50,4%, oui vous messieurs.

Les femmes, s’il leur arrive d’être dures et que chacune de nos blessures, longtemps nous durent; elles sont le plus fréquemment douces et drôles sur le coin de nos épaules; mais aussi seules, trop souvent seules pour affronter les difficultés.

Alors pour célébrer l’infini de leurs talents, j’ai décidé de parler de deux femmes parmi tant d’autres, Tebello Nyokong et Francine Ntoumi.

L’une est sud-africaine, l’autre est congolaise. Les deux sont scientifiques et mondialement reconnues dans leur spécialité que sont la chimie pour Tebello et l’immunologie pour Francine. 

Tebello Nyokong vient d’un milieu pauvre du Lesotho où, en habits de seconde main et pieds nus, elle découvrira la science en observant la nature, tout en gardant les moutons. On raconte ça pour faire pleurer dans les chaumières? C’est juste la réalité vraie.

Et ce n’était à priori pas le meilleur départ pour être, quarante ans plus tard, Maître de conférences à l’université de Rhodes et reconnue ,aujourd’hui, comme l’une des dix femmes ayant le plus d’influence en science et technologie.

Sauf que devant les difficultés, la plus part du temps, les femmes ne baissent pas les bras; bien au contraire.

Francine Ntoumi est l’aînée d’une fratrie de cinq enfants. Son parcours aurait pu être écrit d’avance, à savoir seconder sa mère à la maison; si elle n’avait pas fait preuve de ténacité et d’un appétit éléphantesque pour apprendre.

De la France où elle obtiendra son doctorat es Sciences à l’Université Pierre-et-Marie-Curie, elle partira travailler en Allemagne, aux Pays-Bas, en Tanzanie, au Gabon, puis au Congo pour finir par se voir décerner le Prix George Forster, devenant la première africaine récompensée.

L’une comme l’autre ont été courtisées par les plus grandes universités, par des laboratoires puissants; l’une comme l’autre ont décidé de consacrer leur vie aux progrès de la science de leur pays et à décomplexer les jeunes filles afin qu’elles embrassent des métiers dont on leur dit trop souvent qu’ils sont la propriété des hommes.

Quant à vous messieurs, n’oubliez pas une chose, que les futures femmes qui feront des découvertes indispensables pour notre bien-être et pourront changer notre vie, c’est peut-être vos filles.

Prenez bien soin de vous 

 Jean Misme

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