20 Juillet 1969
Le 20 juillet 1969 à 20:17:40, sûrement les moins de vingt ans, peut-être les moins de trente ans, allez savoir les moins de quarante ans ne se souviennent pas de cette date. Vos parents n’avaient même pas encore imaginé de vous concevoir.
Et pourtant cette date a été reprise, à l’époque, sur tous les journaux du monde; cette date a confiné, c’est le cas de le dire, la quasi totalité de la population mondiale à l’écoute de sa radio ou devant son téléviseur.
Le 20 juillet 1969 à 3:56, avec le décalage horaire, j’étais allongé, au pied de mes parents, sur le tapis du salon de la maison familiale, les yeux rivés sur l’écran noir de l’énorme meuble de télévision, en train de regarder des images à peu près visibles de deux hommes qui allaient se poser sur la Lune. Neil Armstrong et Buzz Aldrin entraient dans l’histoire.
Quel rapport avec la pandémie au Covid19?
Allez, accordez-moi 50 secondes et revenons en arrière.
Le 20 juillet 1969 à 20:17, soit 40 secondes avant l’alunissage, Neil Armstrong décide de changer de lieu. Juste pour vous remettre dans le contexte.
C’est la première fois qu’un homme se pose là-bas; ça se situe à plus de 380 mille kilomètres; et il reste 60 secondes de carburant dans les cuves du module lunaire. Carburant, s’il venait à manquer, qui amènerait le module à se cracher.
Oui mais, Neil Armstrong considère que l’endroit envisagé dans les bureaux sur Terre, est trop dangereux. Disons-le, voire impossible. Du coup, le gars, calmement apparemment, fait voler son module à l’horizontal, ce qui n’était pas prévu et consommateur de carburant pour aller trouver un endroit plus propice.
40 secondes plus tard, 40 longues secondes plus tard, comme dans un bon film avec musique et angoisse, il pose le module lunaire et va prononcer cette phrase: « That’s one small step for man, one giant leap for mankind ».
Quel rapport avec la pandémie Covid19?
Avril 2020, la pandémie au Covid19 est dans 191 pays, plus d’un million cinq cent mille personnes sont ou ont été infectés, près de 70.000 sont décédés, nous découvrons tout de cette maladie et si j’entends parler de confinement, je ne vois pas d’union terrienne pour vaincre et reconstruire le jour d’après.
C’est pourquoi, mango en appelle à tous les internautes du sud, du nord, de l’est, de l’ouest, sachant que vous êtes toutes et tous plein d’idées merveilleuses, comme Monsieur et madame Façoll qui ont un fils Rémy, pour raconter comment nous allons faire!
Jean Misme