Zera

La graine et le fruit

Photo by fotografierende

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Zera, en hébreu, veut dire la “ graine “. Mais si vous démontez le mot zera en “ze” et “ra”, ils veulent dire “c’est mauvais “. Ainsi, vous pourriez tirer comme raccourci que la “graine “ “ c’est mauvais”.

C’est vrai que manger une graine, toute seule, comme ça, ce n’est pas très enthousiasmant. En tout cas pour beaucoup d’entre nous.

Et pourtant, en y réfléchissant qu’y a-t-il dans la graine? Il y a une plante, une fleur, un arbre, un fruit et encore plein d’autres choses merveilleuses. Des choses qui vont contribuer à notre santé physique et mentale. Des choses belles et bonnes. des choses enthousiasmantes.

Alors?

Alors, en y réfléchissant encore un peu plus loin que le bout de notre nez ou l’emplacement de notre nombril, on peut dire que dans le mauvais, il y a le bon. Tout comme dans la mauvaise action, dans l’erreur, dans la faute, il y a la possibilité de faire ensuite une bonne action, un succès, une réussite.

Ainsi, zera “graine” ou “c’est mauvais” nous amène à apprécier les choses difficiles; celles qui nous énervent, nous prennent la tête, pourrissent nos journées. Ainsi zera, nous amène à ne pas changer notre humeur en fonction de notre environnement.

Combien d’entre nous râlent, pestent, s’énervent contre cette pandémie et ce pangolin chinois au point de les traiter, à tord, de pokémons.

Au contraire, dans confinement, il y a la future décision que vous prendrez le jour d’après et qui va complètement changer votre vie.

Ainsi, quand le monde extérieur m’enferme, me révolte, me bouchonne, c’est que mon ego est tellement puissant qu’il ne supporte pas d’être dérangé. Et vraisemblablement, je suis devenu comme le géant au pied d’argile qui se croyant si fort, va se briser au premier revers.

À contrario, si ce monde environnant éveille mes envies, fouette ma curiosité, stimule mon énergie, c’est que le travail pour me transformer est tellement puissant qu’il va me faire prendre les Himalayas pour des minuscules collines d’à côté de chez moi.

N’ayez pas peur de cette pandémie.

Oui, protégez-vous, adoptez les gestes barrières, ne jouez pas à monsieur ou madame Peticou-Vitefay, qui ont un fils Justin, et cherchez quel sera votre jour d’après.

Prenez bien soin de vous 

Jean Misme