Désordre

À lire sur les réseaux sociaux, à entendre sur les chaines d’informations, ou à écouter les autres lors d’une rencontre impromptue, un seul mot peut résumer ce grand fatras d’informations: bordel. C’est le bordel.

Entre ceux qui ont un avis sur tout et principalement sur ce qui ne fallait pas faire, maintenant que c’est fait. Maintenant que c’est fait et qu’on peut en faire l’analyse. Analyse que l’on ne pouvait pas faire au départ; car nous sommes, comme un soir de coupure de courant, dans le noir et on tâtonne. Mais non! Ces principicules de la sans importance, gonflés à l’adrénaline du glapissement savent eux ce qu’il fallait faire.

Entre ceux qui ont une vision pessimiste des choses. Qui ne prennent pas le temps d’écouter ce qui ne va pas, ce qui ne leur convient pas, ce qui les dérange et ne veulent voir dans l’avenir que le monde d’hier se perpétuer encore et encore jusqu’à l’infini. Oubliant par la même occasion qu’après avoir inventé le feu, nous sommes allés sur la Lune et que des lendemains nous réservent autant de créativité.

Entre ceux qui regardent devant eux, mais alors pas plus loin que le bout de leurs chaussures et qui cherchent désespérément la solution à leur problème. Alors que cette solution ou une partie de celle-ci existe peut-être à l’est, à l’ouest, au nord ou au sud de la planète. Et qu’à l’instar des réseaux sociaux, il suffirait d’échanger, pas seulement entre nationaux, mais entre terriens.

Entre tous ceux-là et d’autres encore, l’union, la discipline et le travail qui ont toujours permis à des pays, voire à des équipes de football, de basket-ball, et autres, de réussir plus que brillamment, ne sont pas au rendez-vous.

Nous sommes dans le confinement, ok. Nous allons rentrer dans le monde du déconfinement. Pendant, ce temps, il va nous falloir regarder, synthétiser, analyser, inventer. Encore et encore. Et toutes ces intelligences, cette perfection, cette lumière que chaque humain a en lui va faire le buzz de créations. Petit à petit le restaurateur va trouver de nouvelles solutions, comme l’hôtelier, comme le couturier; idem pour le menuisier, le plombier, l’électricien, le cuisinier; pareil pour l’assureur, le banquier, le médecin; mais aussi pour le commerçant, le chauffeur et tous les autres.

Vous en voulez un exemple? Tous les fabricants de crêpes vous diront qu’il est totalement impossible de faire une crêpe automatiquement. L’un d’entre eux l’a fait. Et sa machine fait fureur.

Ayez confiance en vous. Vous échouez? Recommencez! On peut vivre d’amour et d’eau fraîche pendant quelques temps. La preuve? J’ai parcouru 125 kilomètres dans le désert algérien avec trois dattes!

Prenez bien soin de vous